Historique du HAPKIDO

Le Hapkido a été importé depuis le Japon en Corée par Choi Yong Sul après 30 ans passé au dojo de la famille Takeda à étudier le Daitōryū aikijūjutsu. Il a ensuite été enrichi par les echniques de frappes et de coups de pieds d’arts martiaux traditionnels coréens comme le Taekkyon. Son histoire est mêlée à celle du Japon et de la Corée au xxe siècle.

 


Sogaku Tageda samourais  responsable de l’école d’Aïki Bujusu Daïto Ryu

Sogaku Takeda (1860-1943)

Sokagu Takeda est le fils d’une longue lignée de Samouraïs. Titulaire de nombreux diplômes dans plusieurs écoles de sabres et responsable de l’école d’Aïki Bujusu Daïto Ryu qui comprenait des techniques de projections ( Nagewaza), des techniques d’immobilisations (Osae waza), du dégainé et de la coupe avec le sabre ( Batto jutsu), des techniques de lance (Yari Jutsu), et des techniques pour maîtriser un adversaire (Torae waza).

 

Ce Personnage atypique, dernier survivant de l’époque des samouraïs, voyagea dans tous le japon de 1880 à 1898 pour défier les professeurs de différentes écoles d’Arts martiaux parfois lors de combat à mort) en utilisant toujours les techniques favorites de ceux-ci, et il ne perdit jamais un combat.

 

Cet enseignant hors paire, qui s’était forgé une réputation d’efficacité maximale lors de multiples rixes, enseigna jusqu'à sa mort et eut plus de trente mille élèves de toutes les couches sociales. Héritier d’une époque révolue, il s’éteint en 1943 sans voir la chute de l’empire Japonais.

Choi Yong Sul fondateur du Hapkido

Le Fondateur Choi Yong Sul (1904-1986)

L’enfance de maître Choi est assez agitée. Il fut enlevé et emmené au Japon à l’âge de 8 ans. Après s’être échappé il erra à travers le japon jusqu’à ce que la police ne l’arrête et le confie à un Temple bouddhiste à Kyoto. Après deux ans passés au temple, le Moine Wadanabi devant le désir de ce jeune homme de se former aux arts martiaux le présenta à son ami Sokaku Takeda. Celui-ci finit par l’adopter officiellement et lui donna le nom d’Asao Yoshida.

 

Pendant des années le Jeune Choi sera le disciple fidèle, puis l’assistant de Sokaku Takeda. Comme Takeda était le professeur de la famille Royal Japonaise, il eu le privilège de leur enseigner aussi ainsi qu’aux hauts fonctionnaires Japonais.

 

Lors de ses années il croisa un autre jeune élève du nom de Moreï Ueshiba qui quelques années après créa l’Aïkido.

 

Au début de la 2ème guerre mondiale le jeune Choi travailla pour le gouvernement Japonais à récupérer les déserteurs. Au cour de la guerre tous les disciples de l’école furent envoyés dans les forces spéciales sauf Takeda Sogaku et Choi que Sogaku fit porté malade.

 

Sogaku Takeda s’éteint le 25 avril 43 et Choi yong sul repartit en Corée pour éviter les problèmes avec les nationalistes Japonais et s’installe à Taegu.

 

En Corée il a comme premier élève Suh Bok Sup qui était ceinture noire de Judo, et appelle son style le Yu Kwon Sul.

Après la guerre de Corée en 1953, il ouvre un dojang dans sa maison, et a comme élève Ji Han Jae qui devient son assistant. C’est Celui-ci qui intégrera les coups de pieds du Taekyon et le travail de certaines armes et amena le nom de Hapkido.